Wie steht die Regierung zur geplanten geologischen Endlagerung von Atommüll in Belgien?

In Belgien geht die Debatte um die Endlagerung von Atommüll in eine neue Phase. Die geologische Lagerung scheint beschlossene Sache zu sein. Die DP-Abgeordneten Gusty Graas und Max Hahn fragen den zuständigen Minister, wie die Position der luxemburgischen Regierung und wie sie in den Entscheidungsprozess eingebunden ist.

« Une décision sur la gestion définitive des déchets radioactifs en Belgique semble se concrétiser, comme la ministre fédérale de l’Énergie belge a annoncé lors d’une conférence de presse le 27 avril. En effet, un large processus participatif sera organisé prochainement avec la société civile et tous les acteurs concernés, dont le point de départ sera le stockage géologique, qui semble être décidé, et qui selon l’Organisme national des déchets radioactifs (Ondraf) serait non seulement technologiquement faisable, mais dont la sûreté à long terme pourrait également être garantie.

Dans ce contexte nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

  • Quelle est la position du gouvernement luxembourgeois au sujet du stockage géologique définitif de déchets radioactifs ?
  • Monsieur le Ministre est-il en contact avec les autorités belges dans le cadre du processus de prise de décision en cette matière pour insister sur la position luxembourgeoise et le risque inacceptable qu’une telle installation présenterait pour notre pays, si jamais elle était localisée près de notre frontière, ou même dans la région du bassin versant du lac de la Haute-Sûre ?
  • Monsieur le Ministre est-il au courant de sites potentiels concernant le stockage définitif de déchets radioactifs ? Dans l’affirmative, quels sont ces sites ? »

Antwort

Une décision sur la gestion définitive des déchets radioactifs en Belgique semble se concrétiser, comme la ministre fédérale de l’Énergie belge a annoncé lors d’une conférence de presse le 27 avril. En effet, un large processus participatif sera organisé prochainement avec la société civile et tous les acteurs concernés, dont le point de départ sera le stockage géologique, qui semble être décidé, et qui selon l’Organisme national des déchets radioactifs (Ondraf) serait non seulement technologiquement faisable, mais dont la sûreté à long terme pourrait également être garantie.

  • Quelle est la position du gouvernement luxembourgeois au sujet du stockage géologique définitif de déchets radioactifs ?

La directive 2011/70/Euratom prévoit que tous les États membres sont responsables de la gestion des déchets radioactifs et du combustible nucléaire usé générés sur leur territoire. Par ailleurs, tous les États membres doivent mettre en œuvre un programme national couvrant toutes les étapes de l’élimination des déchets jusqu’à leur évacuation.

C’est dans ce contexte que la Belgique a engagé un processus décisionnel qui, dans la phase actuelle, vise à prendre la décision politique du stockage géologique. Avant d’acter cette décision, un processus participatif avec la société civile et tous les acteurs concernés est engagé. Ceci constitue donc une démarche transparente vis-à-vis du public, afin de remplir les obligations de la directive 2011/70/Euratom.

Le stockage géologique est considéré au niveau international comme la seule solution de gestion permettant d’isoler les déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie de l’homme et de l’environnement.

  • Monsieur le Ministre est-il en contact avec les autorités belges dans le cadre du processus de prise de décision en cette matière pour insister sur la position luxembourgeoise et le risque inacceptable qu’une telle installation présenterait pour notre pays, si jamais elle était localisée près de notre frontière, ou même dans la région du bassin versant du lac de la Haute-Sûre ?

Le 15 avril 2020 le Ministère de l´Environnement, du Climat et du Développement durable luxembourgeois, a été informé par courrier électronique du lancement de la procédure de consultation du public sur le projet de plan de l’ONDRAF pour la gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie et sur le rapport sur les incidences environnementales y afférent (ci-après le « Rapport »). Le courrier contient également les informations relatives aux modalités de la consultation du public belge et indique le site internet sur lequel se trouvent les documents soumis à enquête publique en Belgique.

Des informations ont été portées à la connaissance du public luxembourgeois le 12 mai 2020 lors d’un point presse, d´un avis dans quatre quotidiens luxembourgeois et sur le site internet www.emwelt.lu.

Les remarques et observations du public et des administrations concernées, ensemble avec la position du gouvernement ont été transmises le 11 juin 2021 aux autorités fédérales belges compétentes en la matière.

  • Monsieur le Ministre est-il au courant de sites potentiels concernant le stockage définitif de déchets radioactifs ? Dans l’affirmative, quels sont ces sites ?

A ce stade la discussion porte sur le principe du stockage géologique dont il s’agit d’acter la décision politique. Le choix d’une formation géologique hôte, et par conséquent d’un site, n’est pas à l’ordre du jour pour la fixation de la base de la politique nationale belge de gestion à long terme de ces déchets.

Toutefois, depuis maintenant 40 ans, la Belgique exploite un laboratoire de recherche dans l’argile peu indurée à Mol. En fait, la région de Flandre est la seule région en Belgique disposant de ce type de formation géologique. Alors que cette argile est désormais bien connue, et que d’autres formations géologiques n’ont pas fait l’objet de recherches en Belgique, il est à ce jour peu probable qu’une décision pour un site autre qu’un site dans une argile peu indurée ne soit prise rapidement. Il est à noter que de telles recherches prennent des années, voir des décennies, et sont donc accompagnées d’un processus lors duquel les avis de nombreux acteurs seront sollicités.

Möchten Sie eine Übersetzung dieser parlamentarischen Anfrage auf Deutsch ?

Teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Weitere parlamentarische Fragen

Eine öffentliche Einrichtung für Blutspenden?

Die DP-Abgeordneten Corinne Cahen und Gérard Schockmel haben der Gesundheitsministerin Fragen zur angekündigten öffentlichen Einrichtung für Blutspenden gestellt.
Die liberalen Abgeordneten fragten unter anderem, ob es nicht sinnvoller wäre, die gesamten Gebühren des Roten Kreuzes für den Blutspendedienst zu übernehmen, anstatt eine öffentliche Einrichtung zu gründen?
Und was passiert mit dem Raum für Blutspenden, der in der neuen Zentrale des Roten Kreuzes in Howald geplant ist, wenn das Rote Kreuz den Blutspendedienst nicht mehr übernimmt?

weiterlesen...

Ist der finanzielle Beitrag des Staates für das Blutspenden zu gering?

Das Rote Kreuz macht in diesem Jahr erneut ein Defizit bei der Organisation der Blutspende. Die DP-Abgeordneten Corinne Cahen und Carole Hartmann haben bei der Gesundheitsministerin nachgefragt, ob der Staat seinen finanziellen Beitrag nicht erhöhen sollte, ob Luxemburg immer über genügend Blutreserven verfügt und ob das Rote Kreuz weiterhin allein das Blutspenden im Land organisieren sollte.

weiterlesen...

Wie hoch ist die Fehlzeitenquote hier in Luxemburg?

In vielen europäischen Ländern steigt die Fehlzeitenquote. Die DP-Abgeordneten André Bauler und Carole Hartmann haben bei den zuständigen Ministern nachgefragt, wie sich die Fehlzeiten in Luxemburg in den letzten 10 Jahren entwickelt haben, was die Erklärungen für die Fehlzeiten sind und was derzeit dagegen unternommen wird.

weiterlesen...

Zu viel Quecksilber in Thunfischkonserven?

Thunfischkonserven in ganz Europa scheinen mit zu viel Quecksilber belastet zu sein. Der DP-Abgeordnete Gusty Graas hat bei den zuständigen Ministerinnen nachgefragt, ob auch Konserven in Luxemburg betroffen sind und ob die Höchstwerte für Quecksilber beim Thunfisch auf EU-Niveau gesenkt werden müssten.

weiterlesen...