« En raison de leur impact souvent néfaste sur la biodiversité et les écosystèmes locaux, il y a lieu de surveiller de près et, le cas échéant, de réguler, voire d’éradiquer, les populations des espèces exotiques envahissantes (EEE) sur un territoire donné, tel que prévu d’ailleurs par la législation européenne et nationale.
Récemment la presse a relayé une éventuelle présence d’un chacal doré sur le territoire luxembourgeois, alors que tel était déjà le cas aux Pays-Bas et en France depuis quelque temps. Dans le même article il est précisé que l’Administration de la nature et des forêts ne considérerait pas le chacal doré comme espèce exotique envahissante.
Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :
– Pour quelles raisons le chacal doré n’est-il pas considéré comme espèce exotique envahissante ?
– Quel sera l’impact de l’arrivée de ce prédateur sur les animaux de proie indigènes (oiseaux, mammifères etc.) ?
– Les plans d’action concernant le raton laveur, le rat musqué, le ragondin et la tortue de Floride prévoyant la régulation des populations par le tir et/ou par le piégeage, Madame la Ministre peut-elle fournir des précisions quant à l’évolution des populations de ces espèces durant les cinq dernières années ?
– Combien de spécimens de ces quatre espèces ont été respectivement tirés ou piégés annuellement pendant ces cinq dernières années ?
– Quelles autres espèces exotiques envahissantes se répandant actuellement en Europe sont observées par les services de Madame la Ministre ? Parmi ceux, quelles sont les plus probables à arriver également au Luxembourg ? Est-il possible d’anticiper quel sera leur impact sur les écosystèmes locaux ?
– De nouveaux plans d’action EEE se trouvent-ils actuellement en élaboration ? »
Äntwert
De Goldschakal gëtt net als invasiv Aart consideréiert, well e sech lues a lues, an ouni mënschlecht Agräifen ausbreet. Den Impakt op déi einheimesch Déieren an d’Biodiversitéit wier och net gravéierend, sollt en tatsächlech op Lëtzebuerg kommen. Wéi de Fuuss an den Dachs wier de Goldschakal en opportunisteschen Allesfriesser, deen éischter deenen zwou Aarte Konkurrenz kéint maachen, wat sech op deenen hir Populatioun auswierke kéint. Donieft ginn et awer nach eng Partie aner Déieren, déi d’Natur- a Forstverwaltung am A behält, ob se sech net och op Lëtzebuerg ausbreeden, z.B. den nordamerikaneschen Ochsefräsch oder déi asiatesch Gielfouss-Runn, fir déi effektiv och un engem Aktiounsplang geschafft gëtt.