« Depuis des années, les infections sexuellement transmissibles (IST) ne cessent de se répandre au Luxembourg. Ainsi, en décembre 2017, le ministère de la Santé a publié le plan d’action national VIH, dont le but est la prévention et le dépistage de la population et l’assistance médico-psychologique des infectés, tout en tenant compte de leurs besoins spécifiques. Un projet similaire a été élaboré pour la lutte contre les hépatites.
Cependant, toujours est-il qu’un nombre important des infections dans la population ne sont pas détectées. En plus, l’acythromocine, un médicament souvent utilisé contre la gonorrhée, est de moins en moins efficace à cause des mutations des gonocoques, ce qui pose un risque réel pour notre société.
Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :
- Madame la Ministre peut-elle fournir des détails quant à la propagation des différentes IST au Luxembourg durant les 10 dernières années, dont entre autres l’herpès, le papillomavirus, et la trichomonase ?
- Madame et Monsieur les ministres envisagent-ils d’élaborer une stratégie commune pour la lutte contre les IST autres que le VIH et les hépatites ?
- Des campagnes de sensibilisation sur les IST s’adressant en particulier aux jeunes sont-elles prévues ? Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il fournir des détails à cet égard ?
- Quel est le bilan intermédiaire des plans d’action nationaux de lutte contre le VIH et les hépatites ? »