Malgré toutes les épreuves, les revers, les défis et les aléas, le Luxembourg a jusqu’à présent traversé la crise mieux que prévu.
En 2020, le déficit public sera deux fois moins élevé que ce que l’on craignait initialement.
Depuis janvier, nous constatons une évolution positive des recettes publiques et une stabilisation des dépenses.
La tendance positive des deux premiers mois de cette année semble continuer à se développer. Le chemin vers le redressement des finances publiques se poursuit donc.
Cependant, la crise n’est pas encore terminée, et il n’y a pas encore de raisons de se réjouir.
Et pourtant, dans ce premier rapport intermédiaire, on peut dire que le gouvernement a pris les bonnes décisions pendant la crise, et que le test de résilience de notre économie a donné un résultat positif.
La gestion de la crise a sans aucun doute fait de nous l’un des pays de l’UE qui a subi le moins de dommages économiques en 2020.
La politique budgétaire prudente et tournée vers l’avenir menée ces dernières années par le Ministre des finances Pierre Gramegna nous a placés dans une position financière de départ confortable, qui nous a permis de mieux faire face à cette crise inattendue.
Le Luxembourg disposait d’une marge suffisante, pour pouvoir relever ce défi, en mobilisant 11 milliards d’euros pour le plan de stabilisation et de relance.
Aider les personnes, les entreprises et aussi les indépendants, tels étaient les objectifs des mesures respectives de ce plan.
Les indemnités brutes de chômage partiel, d’un montant de plus d’un milliard d’euros, ont permis d’éviter une hausse constante et continue du chômage.
Après une croissance significative en avril 2020, le taux de chômage est maintenant retombé au taux annuel de mars de l’année dernière, donc bien en dessous des 7,2% redoutés pour cette année.
Toutefois, nous ne saurons pas avant la fin de l’année où le voyage se terminera.
Mais pour l’instant, la situation s’améliore. Et les indicateurs économiques nous donnent confiance.