Le Grand-Duché dispose d’un paysage médiatique exceptionnel et particulièrement dynamique. Ceci est largement dû à une politique gouvernementale favorable aux médias, qui a introduit la première subvention à la presse en 1976 sous le Premier ministre Gaston Thorn. Dans le secteur audiovisuel, cette aide financière existe depuis 1991, et une nouvelle loi sur les médias sera bientôt votée à la Chambre des députés.
L’ancienne aide était limitée à la presse écrite, puis le secteur audiovisuel a été ajouté. Aujourd’hui, nous nous orientons de plus en plus vers des médias électroniques, car nous suivons nos journaux et autres médias de plus en plus en ligne.
En même temps, il faut garantir le pluralisme et l’indépendance des médias. Nous sommes dans un réel changement de paradigme. En effet, le cœur du projet est de se concentrer sur le journalisme professionnel et non plus sur le type ou le nombre de pages du support imprimé – comme il était énoncé dans l’accord de coalition en 2018. Plus précisément, il s’agit de valoriser les journalistes et leur travail. Ils doivent être des journalistes professionnels qui font du journalisme objectif et de bonne qualité.
Pour la transition, Le gouvernement a introduit un règlement en 2017 pour soutenir le développement de la presse en ligne. Cependant, il est grand temps que la réforme entre en vigueur.
Le fait que nous ayons des médias multilingues au Luxembourg est une bonne chose. De cette façon, nos concitoyens étrangers peuvent bénéficier d’un journalisme de qualité dans une langue qu’ils maîtrisent. C’est précisément cela qui rend notre paysage médiatique si exceptionnel.