Travailler depuis son domicile ? C’est devenu une réalité pour beaucoup de gens pendant les derniers mois. Et cela fonctionne ! C’est au moins ce qu’affirme une étude récente du STATEC. La grande majorité des personnes qui ont participé au sondage a fait de bonnes expériences avec le télétravail. Travailler à la maison, cela signifie avant tout de gagner le temps du trajet domicile-travail-domicile. Cela signifie également plus de temps pour sa famille, ses copains et ses loisirs. Et le patron en profite aussi, puisque les salariés sont plus contents et plus motivés. Une situation classique de gagnant-gagnant !
Le DP comme précurseur
Le groupe parlementaire du DP était convaincu des mérites du télétravail déjà avant la pandémie. En effet, depuis le début de l’année tous les collaborateurs de groupe parlementaire ont le droit à deux jours de télétravail par semaine – entretemps ceci a déjà été augmenté à trois jours. Le ministre de la Fonction publique, quant à lui, n’avait pas besoin non plus d’un virus pour lancer l’année passée des projets pilotes dans certaines administrations.
En mars, le ministre compétent a envoyé des dizaines de milliers de fonctionnaires dans le télétravail : une tâche colossale qui a été maîtrisée de façon exemplaire.
Des incitations fiscales et un cadre précis
Nous allons continuer à promouvoir le télétravail à l’avenir, en introduisant des incitations fiscales pour les entreprises et les salariés qui ont recours au télétravail. Pour l’instant, dans la fonction public chaque fonctionnaire a droit à trois jours de télétravail par semaine. En même temps nous allons éviter que le contact social avec l’entreprise et avec les collègues ne se perde. Pour cette raison nous nous engageons pour un cadre légal qui définit de manière claire et précise les droits et les obligations pour ce qui est du télétravail.
Il est évident, que le télétravail est également très intéressant pour les 200.000 frontaliers. Le ministre des Finances Pierre Gramegna a atteint un accord avec nos voisins qui permet aux frontaliers de travailler depuis leur domicile jusqu’à la fin de l’année, sans subir des désavantages fiscaux. Nous ferons tout pour qu’à l’avenir ils puissent profiter au moins d’un jour de télétravail par semaine.