Un recours accru aux horaires de travail flexibles
Dans la première édition de notre magazine DP, nous avons parlé du télétravail, un concept que nous défendons depuis plusieurs années. Nous voulons réduire le temps que les gens passent dans les embouteillages et leur donner plutôt plus d’heures à passer avec leur famille. Outre l’idée du télétravail, offrir des horaires de travail flexibles est l’une de nos principales préoccupations lorsqu’il s’agit d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. L’utilisation de comptes épargne-temps constitue un premier pas important vers un horaire de travail plus flexible.
Application généralisée des comptes épargne-temps
Après l’introduction des comptes épargne-temps dans le secteur public, notre gouverne-ment a tenu sa promesse d’élargir l’accès à cet outil au secteur privé. Cependant, la loi y afférente contient une petite imperfection puisqu’elle ne s’applique qu’aux entreprises liées par des conventions collectives. Le DP plaide pour une application généralisée des comptes épargne-temps, afin de permettre à chaque employé de conserver ses heures supplémentaires et les congés restants pour des projets ultérieurs tels que des moments en famille et entre amis, des vacances plus longues ou une formation continue.
Une approche flexible du temps de travail
Outre l’application générale des comptes épargne-temps, le DP propose une autre ap-proche innovante concernant l’organisation des horaires de travail, à savoir la mise en place d’un temps de travail annuel (par exemple de 1.800 heures). Nous voulons assouplir notre réglementation rigide en matière de travail et ouvrir la voie à une flexibilité du tra-vail favorable à la vie de famille. Les règles relatives à la durée maximale du travail par jour (10 heures) et par semaine (48 heures) ne doivent cependant pas être modifiées. Les primes pour le travail dominical, les jours fériés et le travail de nuit doivent également rester applicables. À l’avenir, les travailleurs salariés devraient pouvoir fixer leur temps de travail annuel par le biais de négociations individuelles avec leur employeur. Notre objec-tif n’est nullement de supprimer la semaine traditionnelle de 40 heures. Nous voulons simplement soutenir les personnes qui ne sont pas intéressées par un emploi de 9 à 17 heures. La flexibilité ne doit pas être imposée ; elle doit profiter en cas de volonté des deux parties.