Finances publiques : politique budgétaire responsable dans l’intérêt des générations futures
Le DP se positionne en faveur d’une politique budgétaire responsable et tournée vers l’avenir. Depuis son arrivée dans le gouvernement en 2013, le DP n’a cessé d’assainir les finances de l’État. Les efforts entrepris se sont avérés particulièrement payants pendant les années de crise : En plein cœur de la crise, l’État est resté apte à agir et il a pu utiliser sa marge de manœuvre financière pour aider considérablement des individus et des entreprises.
Dans le cadre du « Energiedësch » et des trois accords tripartites, le gouvernement présidé par le DP a adopté des paquets de mesures historiques d’un montant de 2,5 milliards d’euros pour les années 2022 et 2023. Comparés sur la scène internationale, ces paquets de mesures sont tout aussi impressionnants.
L’ampleur de ces nombreuses subventions a incontestablement pesé sur les finances publiques. À moyen terme, nous voulons rééquilibrer les finances publiques, sans pour autant augmenter la charge fiscale des citoyens ni renoncer aux investissements nécessaires.
Dans ce contexte, nous continuerons à mener une politique budgétaire responsable et équilibrée qui encourage tant la justice sociale et intergénérationnelle qu’une croissance durable.
Cette année, les investissements publics atteignent près de quatre milliards d’euros. Le DP reste fidèle à sa politique d’investissements ambitieuse et continuera à poser les jalons d’un avenir durable et du succès futur du Luxembourg. Notre objectif est de garantir une très bonne qualité de vie aux générations actuelles et prochaines. Dans ce contexte, nous voulons continuer à investir conséquemment dans les domaines de l’environnement et de la protection du climat, de la mobilité, du logement abordable, de la santé et de l’éducation.
Depuis 2013, le ministère des finances présidé par le DP est parvenu à assainir les finances publiques sans jamais perdre de vue l’aptitude du pays à envisager l’avenir avec sérénité. Nous resterons fidèles à ce principe et continuerons à nous engager pour que la dette publique se limite à un niveau durable et nécessaire.
Le Luxembourg joue un rôle de précurseur en matière de financement de la durabilité. Nous sommes le premier pays d’Europe à avoir publié un cadre pour les emprunts liés à la durabilité qui permette d’accorder des emprunts verts, sociaux ou durables et détermine des critères clairs pour la sélection des projets. Le DP entend continuer d’utiliser cet outil pour travailler à l’atteinte des objectifs climatiques nationaux.
La confirmation continue de la note AAA n’est pas une formalité, mais le résultat de décisions politiques réfléchies. La grande solvabilité constitue un pilier essentiel de l’attractivité de notre pays. À ce titre, elle est donc l’un des garants d’une croissance durable et de l’emploi. Le DP s’engage à garantir la conservation du triple A également à l’avenir, à travers une politique financière responsable et durable.
Nos voisins européens ne financent pas nécessairement des vastes projets d’infrastructure par le budget de l’État ou les recettes fiscales. Le Luxembourg pourrait lui aussi créer un espace financier supplémentaire en recourant davantage à des méthodes de financement alternatives lorsqu’il s’agit d’investissements publics, par exemple par des partenariats publics-privés (PPP), des fonds citoyens ou des instruments de financement innovants sur les marchés financiers.
Le DP développera en outre une stratégie globale pour impliquer les différents fonds publics et les entreprises, dont l’État est actionnaire, dans le financement de la transition énergétique et numérique du pays.
Le Luxembourg est un carrefour important dans la région, notamment en ce qui concerne le marché du travail. Pour permettre un bon vivre-ensemble, des questions importantes doivent donc être abordées de concert avec nos pays voisins. Des projets communs au sein de la région frontalière, en particulier au sujet de la mobilité, recèlent toutefois aussi la question du financement. Le DP est d’avis que le Luxembourg devrait s’impliquer, y compris sur le plan financier, dans des projets transfrontaliers pour améliorer le quotidien des personnes concernées. Le DP voit cependant d’un œil critique les montants forfaitaires versés aux régions ou États voisins.
Durant les années de crise, le pacte de croissance et de stabilité (PSC) qui régit les règles budgétaires européennes a été suspendu pour une période de trois années par l’activation de la « clause dérogatoire générale ». À l’heure actuelle, une réforme du PSC fait l’objet de débats au niveau européen. Compte tenu de l’importance de la bonne santé des finances publiques pour le développement de l’économie luxembourgeoise, le DP s’engagera pour une politique budgétaire responsable et réaliste – aujourd’hui et à long terme. Une politique financière prévoyante et durable doit être adaptée aux nouvelles réalités et tenir compte, entre autres, des défis du financement de la neutralité climatique, de la numérisation, du tournant démographique et d’une politique de défense adéquate. Au Luxembourg comme en Europe, les règles budgétaires doivent être conçues de sorte à satisfaire à ces exigences, mais aussi à continuer de dégager – à titre préventif – une certaine marge de manœuvre financière.
Lors de la prochaine législature, le DP passera la législation budgétaire au crible et amorcera les plans d’une réforme en collaboration avec le parlement. Les constats des dernières années ont montré que la loi-cadre de 1999 devait être révisée et modernisée. Cela inclut également la création d’une méthode comptable uniforme qui intègrerait le système de comptabilité national et européen (ESA 2010) et satisferait davantage aux exigences actuelles.