Erweiterung der Todesstrafe in Belarus

Am 18. März dieses Jahres hat Belarus per Dekret die Möglichkeit mit der Todesstrafe bestraft zu werden erweitert, sodass nun nicht nur die Täter einer terroristischen Handlung, sondern auch diejenigen, die eine solche Tat versucht haben sollen, mit der Todesstrafe bestraft werden können. Die Opposition sieht in dieser Entscheidung einen Versuch, die freie Meinungsäußerung und die Regierungsgegner zu unterdrücken. Wie ist diese Situation einzuschätzen? Unser Abgeordneter Gusty Graas hat sich beim Außenministerium erkundigt.

« Selon un décret publié mercredi 18 mars, la Biélorussie a introduit la peine de mort pour préparation d’attentat et pour « tentative d’acte de terrorisme ». Jusqu’à présent, seules les personnes qui avaient en effet commis un tel acte étaient passibles de la peine de mort. Selon un article au « Figaro » du 18 mai 2022, ces nouvelles dispositions entreront en vigueur vers la fin du mois de mai. La ‘leader’ de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa, ainsi que les opposants au régime du président, y voient une menace et une attaque directe, visant à étouffer toute expression de divergence d’opinion et de révolte.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes :

  • Comment Monsieur le Ministre évalue-t-il cette extension de la disposition permettant un recours à la peine de mort en Biélorussie ?
  • Est-ce que l’Union européenne envisage d’entamer des démarches dans ce contexte ?
  • Dans l’affirmative, lesquelles ? »

Antwort

Comment Monsieur le Ministre évalue-t-il cette extension de la disposition permettant un recours à la peine de mort en Biélorussie ?

La Biélorussie est le seul pays européen à pratiquer encore la peine de mort. L’extension de la peine capitale à des « tentatives d’actes de terrorisme » constitue une évolution des plus inquiétantes dans ce pays, parce qu’avec cette notion, juridiquement vague, le régime se donne les moyens de supprimer des opposants politiques sous le couvert de la légalité. Le Luxembourg, comme tous les Etats membres du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne, est opposé à la peine capitale, quelles que soient les circonstances.

Est-ce que l’Union européenne envisage d’entamer des démarches dans ce contexte ? Dans l’affirmative, lesquelles ? Suite aux élections tronquées du 9 août 2020 et à la détérioration de la situation politique et sécuritaire en Biélorussie, l’UE a réduit sa coopération bilatérale avec les autorités biélorusses, tout en accroissant son soutien au peuple et à la société civile biélorusses. Au lendemain de l’approbation de l’Assemblée nationale de l’amendement au code criminel en question, le Service européen d’action extérieure a publié une déclaration condamnant fermement cette décision.

Möchten Sie eine Übersetzung dieser parlamentarischen Anfrage auf Deutsch ?

Teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Weitere parlamentarische Fragen

Rechte schwangerer Selbständiger stärken

Schwangere Arbeitnehmerinnen können vor dem Mutterschaftsurlaub eine bezahlte berufliche Freistellung beantragen, wenn sie z.B. aus gesundheitlichen Gründen arbeitsunfähig sind. Selbständige haben diese Möglichkeit nicht, was sich negativ auf die Neuberechnung ihrer Vergütung für den Mutterschaftsurlaub auswirken kann.
Die DP-Abgeordneten Carole Hartmann und Mandy Minella wollten von den zuständigen Ministern wissen, ob eine vergütete Freistellung oder ein gleichwertiger Mechanismus für schwangere Selbstständige eingeführt wird.

weiterlesen...

Kommt eine Apotheke nach Bettendorf ?

2023 lehnte die damalige Gesundheitsministerin die Installation einer Apotheke in Bettendorf ab. Da die Bevölkerung in der Region um Bettendorf weiter wächst, hat der DP-Abgeordnete André Bauler bei der neuen Gesundheitsministerin nachgefragt, ob sie die Entscheidung ihrer Vorgängerin noch einmal überdenken würde. Wurde die Gesundheitsministerin möglicherweise bereits von der Gemeinde Bettendorf kontaktiert und könnten weitere Gemeinden eine neue Apotheke bekommen?

weiterlesen...

Einführung eines Hautkrebs-Screenings?

Seit 2008 gibt es in Deutschland für alle Versicherten ab 35 Jahren ein Hautkrebs-Screening. Dadurch werden viele Fälle von Hautkrebs früher erkannt.
Die DP-Abgeordneten André Bauler und Gilles Baum wollten von der Gesundheitsministerin wissen, wie sich die Hautkrebszahlen hierzulande seit 2013 entwickelt haben, ob ein solches Screening auch in Luxemburg sinnvoll wäre und warum nur die Zahlen für Melanome (schwarzen Hautkrebs) erhoben werden.

weiterlesen...